About
La compagnie
Matthieu Bareyre est auteur, réalisateur, cadreur et monteur. Il a réalisé deux documentaires : Nocturnes, en 2015, moyen métrage présenté notamment au Cinéma du réel, et L’Époque, en 2019, son premier long métrage, une traversée nocturne aux côtés de jeunes dont il filme durant trois ans les rêves, les cauchemars, l’ivresse, l’ennui, les larmes, les mobilisations, le désir, entre les attentats de 2015 à Paris et l’élection présidentielle de 2017. Prix du meilleur premier film du Syndicat français de la critique, L’Époque a reçu une mention spéciale au festival de Locarno où le film a été présenté en première mondiale et a été remarqué dans plusieurs festivals dont le Festival Premiers Plans d’Angers. Au théâtre, Matthieu Bareyre collabore au casting, à l’écriture et à la mise en scène des spectacles de Marion Siéfert, notamment DU SALE !, _jeanne_dark_ et plus récemment, Daddy. Son dernier film, Le Journal d’une femme nwar, co-écrit avec Rose-Marie Ayoko Folly et Marion Siéfert, inaugure un format de production original : d’abord produit par le théâtre de La Commune CDN d’Aubervilliers, il est présenté en avant-première au théâtre, avant de connaître une diffusion sur Arte courant 2023.
Janice Bieleu (2000) commence la danse avec sa soeur. À 12 ans, elle prend à son tour des cours avec son professeur, Pascal Luce aka Scalap, danseur de popping boogstyle. Elle développe le popping, mais aussi le hip-hop, à l’aide de chorégraphies et de freestyles. Lors d’un séjour aux États-Unis, elle approfondit un nouveau style de danse, le Lite Feet, une variante du hip-hop d’abord développée à Harlem. Cette danse repose sur une succession de steps rapides et d’attitudes, qui se concluent sur un locking pour accentuer l’ensemble et marquer le beat. Depuis 2018, elle est membre du collectif qui représente la France lors des rencontres de Lite Feet.
En 2019, elle danse dans DU SALE ! de Marion Siéfert, dont elle signe et interprète les chorégraphies. Depuis, elle apparaît dans le travail d’Yves-Noël Genod, donne des workshops au Cndc d’Angers (entre autres) et commence à travailler avec la compagnie Par Terre d’Anne Nguyen pour le spectacle Héraclès sur la tête (2022).
Elle est également diplômée d’une licence de STAPS et s’est spécialisée dans l’accompagnement physique des personnes en situation de handicap.
Formé à la conception sonore à l’ENSATT de Lyon et au Beaux-Arts d’Aix-en- Provence, Antoine Briot réalise et compose musiques et dispositifs audiovisuels pour le spectacle vivant. Actif dans le secteur du théâtre contemporain, il collabore avec Marion Siéfert en créant le dispositif vidéo pour _jeanne_dark_ ainsi qu’avec Karim Belkacem pour qui il réalise son et vidéo pour des performances et pièces immersives.
Il est également membre de la compagnie le Désordre des choses qui poursuit un théâtre politique sur la ruralité et la violence systémique. Il y réalise la vidéo pour Grès et le son pour B.A.B.A.R, et La Comparution ainsi que les dessins animés pour Neuf mouvements pour une Cavale.
Avec Jérémy Oury, il fonde le Collectif ARCAAN dédié aux arts numériques dont la création vidéo architecturale pour laquelle il compose Irrelevant, Immersive et Emersive qui remporte le Grand Prix SACEM VR en 2020.
Depuis 2019, il est à l’initiative du collectif La Canopée qui mélange acteurs et musiciens pour monter des concerts narratifs et immersifs dont Le Crépuscule des Maîtres, sorti en 2022, est le premier volet.
Marine Brosse a étudié la scénographie à l’ENSATT, elle a ensuite passé six mois à l’Institut für Angewandte Theater Wissenchaft à Giessen (Allemagne) où elle rencontre Marion Siéfert avec qui elle entame alors une collaboration durable.
Elle travaille également régulièrement avec le Joli Collectif, l’Eventuel Hérisson Bleu, Chris Cadillac, et accompagne Florian Leduc dans quelques créations en tant qu’assistante. Elle mène de temps à autre des ateliers d’initiation à la scénographie pour enfants et étudiant·e·s.
Chloé Bouju est non seulement technicienne polyvalente, mais elle est aussi créatrice. En effet, lors de ses études d’arts appliqués, elle se sensibilise à l’architecture, à la scénographie et s’intéresse tout particulièrement à la lumière. Par la suite, elle évolue dans différents univers artistiques en passant avec aisance du milieu de la rue, au théâtre ou à la danse contemporaine. Avec La Machine, elle est constructrice en 2006 puis éclairagiste surLes Mécaniques Savantes. Depuis 2012, Chloé tourne avec la compagnie DCA-Philippe Découflé en tant que régisseuse lumière et plateau sur les spectacles Panorama, Contact, Nouvelles pièces Courtes, et Shazam. Le Group Berthe l’invite à les rejoindre pour s’occuper de la régie son, tout en dansant auprès d’elles dans Les pieds sur la nappe et Orties. En 2019, elle fait la création lumière pour le spectacle Entropie de Léo Lerus. Cette année marque aussi la rencontre avec la scénographe Nadia Lauro, qu’elle assiste sur différents projets en tant que régisseuse générale, plateau mais aussi lumière dans Le corps des Songes (Nosfell), I Hear Voices et _jeanne_dark_ (Marion Siéfert). En 2021, elles se retrouvent dans la dernière création de Latifa Laâbissi et Marcelo Evelin La Nuit tombe quand elle veut, et Cristaux de Nosfell où elle signe la création lumière sur ces deux projets.
Après des licences en Arts du spectacle et en philosophie à l’université de Strasbourg, Mathilde Chadeau se forme en tant que comédienne au conservatoire du XIe arrondissement à Paris au sein duquel elle fait ses premières expériences de mise en scène. Entre 2018 et 2019, elle crée et joue Au cœur de l’action avec Vincent Pavageau, un spectacle-performance dont l’écriture et la forme scénique s’adaptent à chacun des lieux dans lequel il est accueilli (Générateur, Gentilly ; Théâtre du Sel, Sèvres ; Festival des Marmites Artistiques, Nanterre ; La Barge, Morlaix). Entre 2018 et 2020, elle fait un Master de recherche-création à l’Université de Paris 8 sur le regard des spectateur.ice.s. En 2021, elle commence une thèse sur les comédien.ne.s non-professionnel.le.s dans le théâtre contemporain. En 2019, elle crée la compagnie Secteur in.Verso avec Climène Perrin et Chiara Boitani. Elle crée ensemble le spectacle Ça ne résonne pas / Ça résonne trop qui traite de nos émotions et de notre pouvoir d’action face à la crise climatique (première forme présentée au Romaeuropa Festival en 2021 et création prévue en 2023). Elle est assistante à la mise en scène de Marion Siéfert pour les spectacles Güven (2021) et Daddy (2023).
Helena de Laurens est artiste, comédienne et danseuse. Elle est née en 1988 et vit à Paris. Son travail explore le grotesque, la grimace et la métamorphose. Elle consacre un mémoire à Valeska Gert dans le cadre de ses études à l’EHESS. Elle a joué ses performances dans les night-clubs, les musées, les jardins et les librairies. Elle collabore régulièrement avec Esmé Planchon, Clara Pacotte et Sophie Bonnet-Pourpet. En tant qu’interprète et chorégraphe elle joue deux solos écrits et mis en scène par Marion Siéfert : Le Grand Sommeil en 2018 et _jeanne_dark_ en 2020. En 2022 elle joue aux côtés de Emmanuelle Lafon et de Frédéric Leidgens dans L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi dans une mise en scène de Thibaud Croisy.
Après des études de lettres et une licence d’arts du spectacle à l’université d’Aix-en-Provence, Manon Lauriol intègre en 2008 l’école du TNS, à Strasbourg, où elle est formée aux différentes techniques du spectacle et à la création lumière. Elle passe notamment une partie de ses études à la Schaubühne de Berlin.
Elle collabore en tant que créatrice lumière au travail de Marion Siéfert, Maxime Kurvers, Olivier Coulon-Jablonka – Moukden Théâtre, Bastien Mignot – Les Sciences Naturelles, Amélie Enon – les Irréguliers, Mirabelle Rousseau – le T.O.C., Catherine Umbdenstock – Ensemble Epik Hotel, Marie- José Malis – Théâtre de La Commune CDN d’Aubervilliers.
Nadia Lauro, scénographe, développe son travail dans divers contextes (espaces scéniques, architecture du paysage, musées). Elle conçoit des dispositifs scénographiques, des environnements, des installations visuelles. Ses espaces au fort pouvoir dramaturgique génèrent des manières de voir et d’être ensemble inédites.
Elle collabore avec les chorégraphes et performeurs Vera Mantero, Benoît Lachambre, Frans Poesltra, Martin Belanger, Ami Garmon, Barbara Kraus, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé, Alain buffard, Antonija Livingstone, Latifa Laabissi , Jonathan Capdevielle , Laéticia Dosh, Antonia Baehr, Yasmine Hugonnet et Jennifer Lacey, avec laquelle elle co-signe de nombreux projets. Leur collaboration fait l’objet d’une publication « Jennifer Lacey & Nadia Lauro, dispositifs chorégraphiques » par Alexandra Baudelot publiée aux Presses du Réel. Elle reçoit le prix The Bessies, New York Dance and Performance Awards pour la conception visuelle de $Shot (Lacey / Lauro / Parkins / Cornell).
Elle conçoit une série d’installations/performance “Tu montes”, “As Atletas”, et “I hear voices” , des environnements scénarisés développés dans divers lieux (musées, foyers de théâtre, galeries, jardins) en Europe, au Japon et en Corée. Elle crée le concert-performance « Stitchomythia » en collaboration avec la compositrice electro- acoustique Zeena Parkins.
Elle conçoit plusieurs dispositifs scénographiques et curatoriaux : La Clairière (Fanny de Chaillé/Nadia Lauro), un environnement visuel immersif pour entendre au Centre Pompidou, 4ème édition du Nouveau festival /« Khhhhhhh » Langues imaginaires et inventées
“Garden of time », un jardin performatif pour le festival de la Cité Lausanne, 2020. Elle collabore depuis 2014 comme artiste associée au festival Extension Sauvage (Latifa Laâbissi / Figure Project).
Anne Pollock s’est tournée vers le spectacle vivant après des études de géographie et d’architecture en France et en Italie. Elle a d’abord exploré la sphère technique pour ses premiers postes au Théâtre du Chatelet, à l’Opéra de Lyon puis à L’opéra-Comique où elle a occupé un poste de directrice technique pendant 3 ans, puis s’est formée à la production et à l’administration et a occupé les postes de directrice déléguée du Théâtre du Vieux-Colombier, deuxième salle de la Comédie-Française pendant 6 ans, puis d’administratrice de la Commune – CDN d’Aubervilliers auprès de Marie-José Malis et Frédéric Sacard pendant 8 ans. A la Commune, elle a rencontré Marion Siéfert en 2017 et rejoint la Compagnie en 2021 pour l’accompagnement en production, diffusion et administration
Après des débuts en tant que machiniste au Lieu Unique – scène nationale à Nantes, Mateo Provost se forme au métier de technicien son pour le spectacle vivant à STAFF en 2013.
Il co-crée durant cette année A’Sonor, association ayant pour but de promouvoir des évènements autour des musiques électroniques. En 2014 il intègre la Compagnie Non-Nova – Phia Ménard en tant que régisseur son pour le spectacle L’après-midi d’un foehn Version 1. Durant cette même saison il devient régisseur plateau pour le spectacle Belle d’Hier.
Depuis, il continue sa collaboration avec cette compagnie autant en tant que régisseur son et/ ou plateau sur des pièces telles que Les Os Noirs, Saison Sèche, Maison Mère et La Trilogie des Contes Immoraux. Il assure depuis 2020 la régie générale de la Cie 3arancia – Marion Blondeau et sa création LILITH.
En 2021 il débute des collaborations avec Anna Gaïotti pour le son de la pièce Les Antécédentes, ainsi qu’avec La Verrerie – Pôle National Cirque – de Alès où il assure la régie générale du festival Temps de Cirque dans le Gard. Cette même année il cofonde avec Éric Vinsonneau TAMPA Consulting, société de conseils en développement durable pour acteurs du spectacle vivant. Il intègre également la promotion 2021 – 2022 de la formation « Directeur technique des entreprises du spectacle vivant » de l’ISTS à Avignon. En 2022 il reprend la régie son de Showgirl de Marlène Saldana et Jonathan Drillet et la régie plateau de République Zombie de Nina Santes.
Marion Siéfert is an author, director and performer. She works at the crossroads between several artistic and theoretical fields and uses various media: plays, films, writing. In 2015-2016, as part of her PhD, she was invited to the Applied Theatre Studies Institute in Gießen (Germany). This was where she developed her first play, 2 or 3 Things That I Know About You, a portrait of the audience through their Facebook profiles. She collaborated on Nocturnes and Our Times, two films by the filmmaker Matthieu Bareyre, who has also been an artistic collaborator on her theatre plays. She performed for Monika Gintersdorfer and Franck Edmond Yao in The New Aristocrats (Wiener Festwochen 2017). Since September 2017, she has been a resident artist at La Commune – CDN d’Aubervilliers. This is where, in 2018, she staged Le Grand Sommeil, together with the choreographer and performer Helena de Laurens, which was programmed during the 2018 edition of the Festival d’Automne; in March 2019, she staged REAL SHIT !, a duo for the rapper Original Laeti and the dancer Janice Bieleu. This play won her the Jury Prize at the Fast Forward European Festival. Her latest work, _jeanne_dark_, which was created for the 2020 edition of the Festival d’Automne in Paris, was the first play to have been conceived simultaneously for the theatre and for Instagram. It won the Prix Numérique du Syndicat Professionnel de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse with a special mention. Since 2021, she has also been a resident artist at the CNDC d’Angers and at the Parvis – Scène Nationale de Tarbes.
Née en 1981 à Barcelone, Valentine Solé grandit à Paris où elle obtient le diplôme de l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Du théâtre à l’opéra, de la danse au cinéma, Valentine Solé continue d’explorer les possibilités du costume dans différents projets notamment aux côtés de Loïc Touzé/Compagnie ORO (Forme Simple), Ola Maciejewska (Teckton, Bombyx Mori, Dance-Concert), Hélèna Villovitch (Le plus petit appartement de Paris (ou presque), Sofas), Rémy Héritier (Une forme brève), Madeleine Fournier (Labourer, La Chaleur), David Marton Narciss & Echo etc. Collaboratrice de longue date de Marion Siéfert (Le Grand Sommeil, DU SALE !, _jeanne_ dark_, Güven), elle participe à sa prochaine création Daddy.
Le travail de Johannes Van Bebber s’étend sur plusieurs champs artistiques : le théâtre, le sound design et la composition musicale. Il a étudié au sein du cursus “Musique et médias” de l’université de Düsseldorf, puis a rejoint l’Institut d’études théâtrales appliquées de Gießen où il a réalisé son Master, avant de suivre le cursus “sound and music recording” de l’université de Toronto. Il travaille avec plusieurs artistes et collectifs, des musiciens et des groupes de musique. Le 1er octobre 2021 a eu lieu à l’église St. Elisbath de Berlin la première de son installation „Who’d Have Thought That Snow Falls“, qu’il a créé avec Matthias Schönijahn et qui a reçu le soutien du Haupstadt Kulturfonds. Avec Marion Siéfert, il a tourné trois spectacles en France et à l’international, dont il a réalisé la création sonore. En tant qu’artiste, il a produit des albums qui évoluent entre l’art sonore et la pop, tout en étant attentif à toutes les facettes de l’écoute. Son intérêt se concentre ainsi en particulier sur les interactions entre les sons, les corps et les espaces concrets de diffusion.
Jules Wysocki vit et travaille à Paris. Depuis 2010, il est monteur son et mixeur pour le cinéma sur des films régulièrement diffusés dans les principaux festivals internationaux (Cannes, Berlin, Locarno, Toronto, Busan). Son rapport au cinéma le sensibilise à la question de la narration et de la dramaturgie sonore. Désirant exploiter ce terrain d’expression dans la création musicale, il compose des pièces sonores qui trouvent écho dans le paysage radiophonique.
En 2017, Il intègre la classe d’électroacoustique de Christine Groult, assistante de Pierre Schaeffer, et se plonge dans la musique concrète. Ses compositions seront diffusées à de nombreuses reprises sur scène ou sur les ondes.
Depuis, il compose à l’aide d’un dispositif de mise en larsen, d’une batterie et d’un cymbalum transformés. Il pratique également la synthèse sonore et le field-recording.
De cette nouvelle palette sonore naîtront enregistrements et collaborations, ainsi que plusieurs bandes son de films.