À propos
Ziferte Productions porte le travail de Marion Siéfert (autrice et metteuse en scène ) depuis sa création. Plusieurs pièces ont été écrites, créées et diffusées, entre 2016 et 2023, notamment 2 ou 3 choses que je sais de vous, Le Grand Sommeil, DU SALE !, _jeanne_dark_ et Daddy.
Le nom de la compagnie provient du personnage de la première pièce de Marion Siéfert, 2 ou 3 choses que je sais de vous, extraterrestre avide de rencontres. Le répertoire de la compagnie mêle différents arts : théâtre, cinéma, danse, musique, rap, écriture. Les textes et les œuvres tirent leur force d’une confrontation sérieuse et obstinée à l’époque, en faisant émerger des individualités singulières, porteuses d’une force poétique.
Depuis la création de la Compagnie en 2017, une collaboration étroite entre Marion Siéfert et Matthieu Bareyre (cinéaste) s’est peu à peu affirmée à la fois dans l’écriture des œuvres théâtrales de Marion Siéfert et des films de Matthieu Bareyre, mais aussi dans la réalisation de films documentaires sur le travail de la Compagnie (Histoire de DU SALE ! en 2019). Depuis _jeanne_dark_ et plus encore depuis Daddy, pièce qu’ils ont co-écrite ensemble, Marion Siéfert et Matthieu Bareyre revendiquent pleinement cette écriture à 4 mains, au cinéma, comme au théâtre.
Établie en Seine-Saint-Denis, Ziferte Productions réunit aussi bien des acteur.ices qu’une équipe fidèle de créateur.ices son, lumière, vidéo et scénographie, de technicien.nes, qui participent à la création des spectacles et des films de la compagnie depuis plusieurs années.
Matthieu Bareyre est auteur, réalisateur, cadreur et monteur. Il a réalisé deux documentaires : Nocturnes, en 2015, moyen métrage présenté notamment au Cinéma du réel, et L’Époque, en 2019, son premier long métrage, une traversée nocturne aux côtés de jeunes dont il filme durant trois ans les rêves, les cauchemars, l’ivresse, l’ennui, les larmes, les mobilisations, le désir, entre les attentats de 2015 à Paris et l’élection présidentielle de 2017. Prix du meilleur premier film du Syndicat français de la critique, L’Époque a reçu une mention spéciale au festival de Locarno où le film a été présenté en première mondiale et a été remarqué dans plusieurs festivals dont le Festival Premiers Plans d’Angers. Au théâtre, Matthieu Bareyre collabore au casting, à l’écriture et à la mise en scène des spectacles de Marion Siéfert, notamment DU SALE !, _jeanne_dark_ et plus récemment, Daddy. Son dernier film, Le Journal d’une femme nwar, co-écrit avec Rose-Marie Ayoko Folly et Marion Siéfert, inaugure un format de production original : d’abord produit par le théâtre de La Commune CDN d’Aubervilliers, il est présenté en avant-première au théâtre, avant de connaître une diffusion sur Arte courant 2023.
Janice Bieleu (2000) commence la danse avec sa soeur. À 12 ans, elle prend à son tour des cours avec son professeur, Pascal Luce aka Scalap, danseur de popping boogstyle. Elle développe le popping, mais aussi le hip-hop, à l’aide de chorégraphies et de freestyles. Lors d’un séjour aux États-Unis, elle approfondit un nouveau style de danse, le Lite Feet, une variante du hip-hop d’abord développée à Harlem. Cette danse repose sur une succession de steps rapides et d’attitudes, qui se concluent sur un locking pour accentuer l’ensemble et marquer le beat. Depuis 2018, elle est membre du collectif qui représente la France lors des rencontres de Lite Feet.
En 2019, elle danse dans DU SALE ! de Marion Siéfert, dont elle signe et interprète les chorégraphies. Depuis, elle apparaît dans le travail d’Yves-Noël Genod, donne des workshops au Cndc d’Angers (entre autres) et commence à travailler avec la compagnie Par Terre d’Anne Nguyen pour le spectacle Héraclès sur la tête (2022).
Elle est également diplômée d’une licence de STAPS et s’est spécialisée dans l’accompagnement physique des personnes en situation de handicap.
Chloé Bouju est non seulement technicienne polyvalente, mais elle est aussi créatrice. En effet, lors de ses études d’arts appliqués, elle se sensibilise à l’architecture, à la scénographie et s’intéresse tout particulièrement à la lumière. Par la suite, elle évolue dans différents univers artistiques en passant avec aisance du milieu de la rue, au théâtre ou à la danse contemporaine. Avec La Machine, elle est constructrice en 2006 puis éclairagiste surLes Mécaniques Savantes. Depuis 2012, Chloé tourne avec la compagnie DCA-Philippe Découflé en tant que régisseuse lumière et plateau sur les spectacles Panorama, Contact, Nouvelles pièces Courtes, et Shazam. Le Group Berthe l’invite à les rejoindre pour s’occuper de la régie son, tout en dansant auprès d’elles dans Les pieds sur la nappe et Orties. En 2019, elle fait la création lumière pour le spectacle Entropie de Léo Lerus. Cette année marque aussi la rencontre avec la scénographe Nadia Lauro, qu’elle assiste sur différents projets en tant que régisseuse générale, plateau mais aussi lumière dans Le corps des Songes (Nosfell), I Hear Voices et _jeanne_dark_ (Marion Siéfert). En 2021, elles se retrouvent dans la dernière création de Latifa Laâbissi et Marcelo Evelin La Nuit tombe quand elle veut, et Cristaux de Nosfell où elle signe la création lumière sur ces deux projets.
Formé à la conception sonore à l’ENSATT de Lyon et au Beaux-Arts d’Aix-en- Provence, Antoine Briot réalise et compose musiques et dispositifs audiovisuels pour le spectacle vivant. Actif dans le secteur du théâtre contemporain, il collabore avec Marion Siéfert en créant le dispositif vidéo pour _jeanne_dark_ ainsi qu’avec Karim Belkacem pour qui il réalise son et vidéo pour des performances et pièces immersives.
Il est également membre de la compagnie le Désordre des choses qui poursuit un théâtre politique sur la ruralité et la violence systémique. Il y réalise la vidéo pour Grès et le son pour B.A.B.A.R, et La Comparution ainsi que les dessins animés pour Neuf mouvements pour une Cavale.
Avec Jérémy Oury, il fonde le Collectif ARCAAN dédié aux arts numériques dont la création vidéo architecturale pour laquelle il compose Irrelevant, Immersive et Emersive qui remporte le Grand Prix SACEM VR en 2020.
Depuis 2019, il est à l’initiative du collectif La Canopée qui mélange acteurs et musiciens pour monter des concerts narratifs et immersifs dont Le Crépuscule des Maîtres, sorti en 2022, est le premier volet.
Marine Brosse a étudié la scénographie à l’ENSATT, elle a ensuite passé six mois à l’Institut für Angewandte Theater Wissenchaft à Giessen (Allemagne) où elle rencontre Marion Siéfert avec qui elle entame alors une collaboration durable.
Elle travaille également régulièrement avec le Joli Collectif, l’Eventuel Hérisson Bleu, Chris Cadillac, et accompagne Florian Leduc dans quelques créations en tant qu’assistante. Elle mène de temps à autre des ateliers d’initiation à la scénographie pour enfants et étudiant·e·s.
Émilie Cazenave commence sa formation professionnelle à l’École du Théâtre National de Chaillot puis sera ensuite reçue à l’École du Studio d’Asnières (Actuel ESCA). Pendant quelques années elle continue de se former auprès de Steve Kalfa. Soucieuse d’affiner son jeu elle est régulièrement en training auprès d’un réalisateur/coach d’acteur Zoltan Mayer. En 2005, elle rejoint la Compagnie Jean-Louis MartinBarbaz . Sous sa direction elle interprète le rôle de Varia dans La Cerisaie et
celui d’Amélie dans Occupe-toi d’Amélie de Feydeau, rôle pour lequel elle sera nommée aux Molières 2006 dans la catégorie révélation théâtrale.
Nicolas Briançon lui offre le rôle de Maria dans La Nuit des Rois au Théâtre Comédia en 2008, auprès d’une distribution prestigieuse Sara Giraudeau, Jean Paul Bordes, Arié Elmaleh, Henri Courseaux, Chloé Lambert, Yves Pignot… La même année elle interprète également le rôle de Marthe dans L’Échange de Claudel mis en scène par Valérie Castel-Jordy.
En Octobre 2014, elle est distribué dans le rôle titre Angèle » de Pagnol, mis en scène par
Yves Pignot. En novembre 2015 elle joue le rôle d’Harper dans Angels in America mis en scène par Aurélie Van Den Daele au Théâtre de l’Aquarium, face au succès le spectacle sera repris à Paris et en
tournée à la rentrée 2022. En 2016, elle crée Le Voyage de Benjamin au Théâtre de la Ville, spectacle jeune public mis en scène par Brigitte Jacques qui se jouera pendant 2 ans. En janvier 2019, elle retrouve le DDG pour la nouvelle mise en scène d’Aurélie Van Den Daele L’absence de Guerre qui se jouera au Théâtre de l’Aquarium et également en tournée la même
année. En mai 2023, elle jouera à l’Odéon dans la prochaine création de Marion Siefert DADDY.
Au cinéma, on la retrouve aux côtés de J.P Bacri dans Photo de Famille film réalisé par
Cécilia Rouaud. D’autres réalisateurs lui font confiance comme Daniel Auteuil pour La Fille du Puisatier, Yvan Attal pour Ils sont partout et Tristan Seguela pour 16 ans ou presque. Elle vient d’achever le tournage de la série Wonderman aux côtés de Laurent Laffite qui sera diffusé prochainement sur Netflix ainsi que le tournage du nouveau long métrage de Cécilia Rouaud, aux côtés de François Damiens et sorti à la rentrée 2022.
Après des licences en Arts du spectacle et en philosophie à l’université de Strasbourg, Mathilde Chadeau se forme en tant que comédienne au conservatoire du XIe arrondissement à Paris au sein duquel elle fait ses premières expériences de mise en scène. Entre 2018 et 2019, elle crée et joue Au cœur de l’action avec Vincent Pavageau, un spectacle-performance dont l’écriture et la forme scénique s’adaptent à chacun des lieux dans lequel il est accueilli (Générateur, Gentilly ; Théâtre du Sel, Sèvres ; Festival des Marmites Artistiques, Nanterre ; La Barge, Morlaix). Entre 2018 et 2020, elle fait un Master de recherche-création à l’Université de Paris 8 sur le regard des spectateur.ice.s. En 2021, elle commence une thèse sur les comédien.ne.s non-professionnel.le.s dans le théâtre contemporain. En 2019, elle crée la compagnie Secteur in.Verso avec Climène Perrin et Chiara Boitani. Elle crée ensemble le spectacle Ça ne résonne pas / Ça résonne trop qui traite de nos émotions et de notre pouvoir d’action face à la crise climatique (première forme présentée au Romaeuropa Festival en 2021 et création prévue en 2023). Elle est assistante à la mise en scène de Marion Siéfert pour les spectacles Güven (2021) et Daddy (2023).
Lou Chrétien-Février est actrice, performeuse, metteure en scène.
Elle se destine à la danse jusqu’à ses dix-huit ans, puis la vie la mène vers le théâtre. Elle joue dans
plusieurs pièces du collectif l’EHB qu’elle cofonde en 2009 à 20 ans, puis rentre à l’école de la
comédie de Saint-Etienne.
À sa sortie, elle écrit et met en scène un premier spectacle manifeste sur la jeunesse et l’état du
monde, Le Cheval de la vie, dont la première a lieu au théâtre de La Commune, centre dramatique
national d’Aubervilliers, en janvier 2023. En 2019, elle créé le groupe de musique « féministe,
brute, punk et irrationnel » Mamel avec lequel elle donne plusieurs concerts performatifs et
enregistre un premier album Nevrosis temple dans lequel quatre femmes marginales chantent leurs
névroses et les subliment en créant un temple de la sororité. Aujourd’hui, elle travaille sur sa
seconde pièce, Palladino, une séance de spiristisme sous forme de comédie musicale.
Enfin, elle participe à de nombreux spectacles en tant que comédienne et joue sous la direction de
Marie-José Malis (Dom Juan, Acteurs), Florian Pautasso (Iraisonné Incroyable Impossible
Baiser), Martial di Fonzo Bo (M comme Meliès), Hugo Mallon (Les saisons), Guillaume Béguin
(Titre à jamais provisoire, Les nuits enceintes), Marion Siéfert (Daddy).
Actrice, danseuse et performer, elle se produit sur des scènes indépendantes de cabaret, principalement à Paris. Elle tourne dans de nombreux films expérimentaux, notamment ceux de Gohar Martirosyan, artiste résidente au Fresnoy. Elle tourne également sous la direction de Bertrand Mandico pour Petrouchka, film musical dirigé par l’orchestre de la Philarmonie de Paris. Elle tourne également dans de nombreux vidéos clips et participe à des performances dans le milieu de l’art contemporain.
En 2022, elle rejoint la distribution de Daddy, pièce de théâtre mise en scène par Marion Siéfert et représentée au Théâtre de L’Odéon en mai 2023.
Helena de Laurens est artiste, comédienne et danseuse. Elle est née en 1988 et vit à Paris. Son travail explore le grotesque, la grimace et la métamorphose. Elle consacre un mémoire à Valeska Gert dans le cadre de ses études à l’EHESS. Elle a joué ses performances dans les night-clubs, les musées, les jardins et les librairies. Elle collabore régulièrement avec Esmé Planchon, Clara Pacotte et Sophie Bonnet-Pourpet. En tant qu’interprète et chorégraphe elle joue deux solos écrits et mis en scène par Marion Siéfert : Le Grand Sommeil en 2018 et _jeanne_dark_ en 2020. En 2022 elle joue aux côtés de Emmanuelle Lafon et de Frédéric Leidgens dans L’Homosexuel ou la difficulté de s’exprimer de Copi dans une mise en scène de Thibaud Croisy.
Après des études de lettres et une licence d’arts du spectacle à l’université d’Aix-en-Provence, Manon Lauriol intègre en 2008 l’école du TNS, à Strasbourg, où elle est formée aux différentes techniques du spectacle et à la création lumière. Elle passe notamment une partie de ses études à la Schaubühne de Berlin.
Elle collabore en tant que créatrice lumière au travail de Marion Siéfert, Maxime Kurvers, Olivier Coulon-Jablonka – Moukden Théâtre, Bastien Mignot – Les Sciences Naturelles, Amélie Enon – les Irréguliers, Mirabelle Rousseau – le T.O.C., Catherine Umbdenstock – Ensemble Epik Hotel, Marie- José Malis – Théâtre de La Commune CDN d’Aubervilliers.
Nadia Lauro, scénographe, développe son travail dans divers contextes (espaces scéniques, architecture du paysage, musées). Elle conçoit des dispositifs scénographiques, des environnements, des installations visuelles. Ses espaces au fort pouvoir dramaturgique génèrent des manières de voir et d’être ensemble inédites.
Elle collabore avec les chorégraphes et performeurs Vera Mantero, Benoît Lachambre, Frans Poesltra, Martin Belanger, Ami Garmon, Barbara Kraus, Emmanuelle Huynh, Fanny de Chaillé, Alain buffard, Antonija Livingstone, Latifa Laabissi , Jonathan Capdevielle , Laéticia Dosh, Antonia Baehr, Yasmine Hugonnet et Jennifer Lacey, avec laquelle elle co-signe de nombreux projets. Leur collaboration fait l’objet d’une publication « Jennifer Lacey & Nadia Lauro, dispositifs chorégraphiques » par Alexandra Baudelot publiée aux Presses du Réel. Elle reçoit le prix The Bessies, New York Dance and Performance Awards pour la conception visuelle de $Shot (Lacey / Lauro / Parkins / Cornell).
Elle conçoit une série d’installations/performance « Tu montes », « As Atletas », et « I hear voices » , des environnements scénarisés développés dans divers lieux (musées, foyers de théâtre, galeries, jardins) en Europe, au Japon et en Corée. Elle crée le concert-performance « Stitchomythia » en collaboration avec la compositrice electro- acoustique Zeena Parkins.
Elle conçoit plusieurs dispositifs scénographiques et curatoriaux : La Clairière (Fanny de Chaillé/Nadia Lauro), un environnement visuel immersif pour entendre au Centre Pompidou, 4ème édition du Nouveau festival /« Khhhhhhh » Langues imaginaires et inventées
« Garden of time », un jardin performatif pour le festival de la Cité Lausanne, 2020. Elle collabore depuis 2014 comme artiste associée au festival Extension Sauvage (Latifa Laâbissi / Figure Project).
Caroline Lion, 1985, est une artiste belge polymorphe. Sa recherche évolue dans de multiples directions (pratique du mouvement, performance, écriture, photographie, vidéo, peinture) afin d’être au plus près d’une pulsation vitale et de trouver un langage singulier, qui se nourrit de diverses pratiques et de différentes manières de voir, de sentir, et de traverser le monde.
Créatrice du TUUT/THEATRE, un laboratoire de théâtre expérimental en 2010, elle collabore également avec les artistes Tim Etchells, Marion Siéfert, Chloé Lavalette et Jonathan Foussadier. Depuis 2012, via le SOMATIC LAB, elle propose des ateliers/séminaires dédiés au travail du corps pendant lesquels elle transmet des outils revisités des pédagogies somatiques particulièrement celle du Body-Mind Centering dont elle est certifiée en 2017. Cet intérêt pour le corps en mouvement et performatif se prolonge dans des groupes de recherches/pratiques comme Danse Praticable (Université Paris 8-groupe auto-géré), Performer la pensée (SACRe-ENS PARIS initié par Chloé Lavalette et Chloé Galibert-Laîné), Improviser la recherche (Campus Condorcet initié par Emma Gioia et Victoria Colonna).
Anne Pollock s’est tournée vers le spectacle vivant après des études de géographie et d’architecture en France et en Italie. Elle a d’abord exploré la sphère technique pour ses premiers postes au Théâtre du Chatelet, à l’Opéra de Lyon puis à L’opéra-Comique où elle a occupé un poste de directrice technique pendant 3 ans, puis s’est formée à la production et à l’administration et a occupé les postes de directrice déléguée du Théâtre du Vieux-Colombier, deuxième salle de la Comédie-Française pendant 6 ans, puis d’administratrice de la Commune – CDN d’Aubervilliers auprès de Marie-José Malis et Frédéric Sacard pendant 8 ans. A la Commune, elle a rencontré Marion Siéfert en 2017 et rejoint la Compagnie en 2021 pour l’accompagnement en production, diffusion et administration
Marion Siéfert est autrice, metteuse en scène et performeuse. Son travail est à la croisée de plusieurs champs artistiques et théoriques et se réalise via différents médiums : spectacles, films, écriture. En 2015-2016, elle est invitée dans le cadre de son doctorat à l’Institut d’études théâtrales appliquées de Gießen (Allemagne). Elle y développe son premier spectacle, 2 ou 3 choses que je sais de vous, portrait du public à travers leurs profils Facebook. Elle collabore sur Nocturnes et L’Époque, deux films du cinéaste Matthieu Bareyre, également collaborateur artistique sur ses pièces. Elle performe pour Monika Gintersdorfer et Franck Edmond Yao dans Les Nouveaux aristocrates (Wiener Festwochen 2017). Depuis septembre 2017, elle est artiste associée à La Commune CDN d’Aubervilliers. En 2018, elle y crée Le Grand Sommeil, avec la chorégraphe et performeuse Helena de Laurens, programmé à l’édition 2018 du Festival d’Automne à Paris ; en mars 2019, Pièce d’actualité n°12 : DU SALE !, un duo pour la rappeuse Original Laeti et la danseuse Janice Bieleu. Pour cette pièce, elle reçoit le Grand Prix du jury au Festival européen Fast Forward. Sa dernière pièce _jeanne_dark_, créé à l’édition 2020 du Festival d’Automne à Paris, est le premier spectacle pensé simultanément pour le théâtre et pour Instagram. Il obtient le Prix Numérique du Syndicat Professionnel de la Critique de Théâtre, de Musique et de Danse avec une mention spéciale. Depuis 2021, elle est également artiste associée au CNDC d’Angers et au Parvis – scène nationale de Tarbes.
Née en 1981 à Barcelone, Valentine Solé grandit à Paris où elle obtient le diplôme de l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Du théâtre à l’opéra, de la danse au cinéma, Valentine Solé continue d’explorer les possibilités du costume dans différents projets notamment aux côtés de Loïc Touzé/Compagnie ORO (Forme Simple), Ola Maciejewska (Teckton, Bombyx Mori, Dance-Concert), Hélèna Villovitch (Le plus petit appartement de Paris (ou presque), Sofas), Rémy Héritier (Une forme brève), Madeleine Fournier (Labourer, La Chaleur), David Marton Narciss & Echo etc. Collaboratrice de longue date de Marion Siéfert (Le Grand Sommeil, DU SALE !, _jeanne_ dark_, Güven), elle participe à sa prochaine création Daddy.
Le travail de Johannes Van Bebber s’étend sur plusieurs champs artistiques : le théâtre, le sound design et la composition musicale. Il a étudié au sein du cursus « Musique et médias » de l’université de Düsseldorf, puis a rejoint l’Institut d’études théâtrales appliquées de Gießen où il a réalisé son Master, avant de suivre le cursus « sound and music recording » de l’université de Toronto. Il travaille avec plusieurs artistes et collectifs, des musiciens et des groupes de musique. Le 1er octobre 2021 a eu lieu à l’église St. Elisbath de Berlin la première de son installation „Who’d Have Thought That Snow Falls“, qu’il a créé avec Matthias Schönijahn et qui a reçu le soutien du Haupstadt Kulturfonds. Avec Marion Siéfert, il a tourné trois spectacles en France et à l’international, dont il a réalisé la création sonore. En tant qu’artiste, il a produit des albums qui évoluent entre l’art sonore et la pop, tout en étant attentif à toutes les facettes de l’écoute. Son intérêt se concentre ainsi en particulier sur les interactions entre les sons, les corps et les espaces concrets de diffusion.
Charles-Henri Wolff est diplômé de l’ENSAD de Montpellier, dirigé successivement par Richard Mitou, Ariel Garcia-Valdès et Gildas Milin. À sa sortie en 2016, il travaille avec Guillaume Vincent pour Songes et Métamorphoses, puis Love me Tender d’après Raymond Carver, et Les Mille et Une Nuits. Sous la direction de Pascal Kirsch, il joue dans Princesse Maleine de Maurice Maeterlinck, et Solaris d’après le roman de science-fiction de Stanislas Lem.
En parallèle, il est collaborateur artistique pour les metteurs en scènes Katia Ferreira et Charly Breton avec lesquels il fonde la compagnie du 5ème Quart. Il participe à la création de First Trip mis en scène par Katia Ferreira, ainsi qu’au spectacle Dolldrums écrit et mis en scène par Charly Breton.
Avec Pierre Andrau, il co-écrit et joue dans le spectacle Le Leurre inévitable inspiré de L’abominable des neiges de René Char.
Dernièrement il joue dans la pièce Daddy, mis en scène par Marion Siéfert, ainsi que dans Anachronique paléolithique ! Portrait #3 : l’abbé Breuil, mis en scène par Victor Timonier.
Jules Wysocki vit et travaille à Paris. Depuis 2010, il est monteur son et mixeur pour le cinéma sur des films régulièrement diffusés dans les principaux festivals internationaux (Cannes, Berlin, Locarno, Toronto, Busan). Son rapport au cinéma le sensibilise à la question de la narration et de la dramaturgie sonore. Désirant exploiter ce terrain d’expression dans la création musicale, il compose des pièces sonores qui trouvent écho dans le paysage radiophonique.
En 2017, Il intègre la classe d’électroacoustique de Christine Groult, assistante de Pierre Schaeffer, et se plonge dans la musique concrète. Ses compositions seront diffusées à de nombreuses reprises sur scène ou sur les ondes.
Depuis, il compose à l’aide d’un dispositif de mise en larsen, d’une batterie et d’un cymbalum transformés. Il pratique également la synthèse sonore et le field-recording.
De cette nouvelle palette sonore naîtront enregistrements et collaborations, ainsi que plusieurs bandes son de films.